C’est tellement le temps des vaches maigres, que même Nestor Burma n’ose plus crier « Mort aux vaches ! »
Alors, assis sur une chaise plantée au milieu d’un caniveau, devant la devanture fermée et triste de son rade préféré, il se souvient de sa dernière incursion chardonnaysque dans la recherche de la dignité et de la bienséance.
Une histoire bien glauque dans le Marais, là où, théoriquement, doit jaillir la lumière, mais où grenouillent aigrefins et argousins, aux méthodes pas vraiment résilientes, se piquant d’art et de culture, mais préférant, ce n’est pas nouveau, le pognon.
Jean-Bernard POUY, né en 1946. Ça sent le sapin. Parisien malgré lui et breton d’adoption. Libertaire depuis toujours. À encore des cheveux, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de ses congénères. N’a pas le permis de conduire, comme beaucoup d’autres auteurs, même s’ils prétendent le contraire. N’écoute que du punk. Plus d’une centaine de romans, deux cents nouvelles et autant d’articles. C’est dire qu’il est responsable d’une sacrée déforestation, alors qu’il n’a jamais voulu écrire. Mais on l’a forcé.
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